L'âme vaporeuse de l'ange, Colifichet niché Dans sa couche. Attouchement. Je goûte Les rogatons d'un bonheur rancescible. Dégorge, dégueule ! Impuissance. J'expectore Mes accointances héréditaires. Sybarites et bégueules. Délivrance. Seul, l'ange étrenne Les plaisirs angoissants ; Seul, je sue sur Mes pleurs rougeoyants. Non ! Rôde le vrombissement.
Comme la frénésie mortifère du Mamba Que la peau laiteuse et le drap soyeux enserrent, L'onde obsédante s'ébroue entre galetas Et grabat pourris par misères délétères.
J'halète. Ridicules sentiments qui s'égarent, Râles crachés sur Des pensées crevantes ! Je suffoque. Ce bruit, ce bruit d'armes M'incise aux larmes, Coule dans l'alcôve pisseuse. J'étouffe. Le jus puant, remugle d'une vie, - Crasseux, giclez de mes pores ! Excave la chair d'une vie. Laboure, faciès clouté !
Il râpe et repasse sur ma face trempée. J'hurle! moi que le silence avait giflé. Il dilacère ma trogne qui s'agite. Je gémis. L'âme loqueteuse s'effrite.
Isolé partout, Baigné dans tout, J’expire.
Drainée par la vague purulente, une larve est morte.