Que nos alexandrins soient joyaux sans pathos, Qu'ils ne s'empêtrent plus, un bond sans ambages, Simple, vif à la rage pour que la chair ait l'os. Le Divin n'est pas épithète, le Beau n'est pas abstraction. Ça pue le vrai, même si ça ne rime à rien.
DU ROC DES DIEUX...
Les bras turgides comme deux doigts à la luxure, J'agite la tête en pine triomphante. Les pucelles de marbre attisent mon enflure, Les croûtes entre mes cuisses de truie bandante. Trouant : Coke en main, rock dans l'pied, cool la carcasse... Le glandu de la cité retient son organe, Tout ému il pisse sur ses cothurnes qu'il décrasse ; Sans un cri, la truie se tire, la patte de lapine dans la gueule, Chevauchant sa bécane.
...AUX BOURRELETS D'UNE CONSTIPÉE.
J'ai le cul calé. Et pas n'importe où, mes pucelles ! Sur un siège de marbre ! Pas loin de vos hymens engourdis. Pourquoi ici ? Bons Dieux ! Pour l'effluve de mes graisses antiques, pardi ! Songez... Songez au parfum Des grappes d'orteils du chœur. De quoi humecter mes cors Et les cors du chœur, d'un tragique ! Songez... Songez que vous montez sur scène, Mes pucelles. Songez à nos décharges effrénées Lorsque la racine va perforer vos étrons. Pourquoi nous dit-on que la racine est chiante, Tordue, impénétrable... Impénétrable, oui ! Mais son enculade est un délice d'âpreté ! Qu'elle soit aux feux de vos vulves Ou à l'ombre de vos anus, La racine est toujours une salope.Irrémédiablement. Et les puceaux ? Qu'ils goûtent le croupion des corneilles. Mon nègre vous dirait : « C'est le meilleu ' des cid 'es! »
MORALE : Pour éluder le tragique de vos vieux, Pour éviter le plouf malencontreux, - Dressez-vous, et tirez la chasse !