Toile féconde, veuve noire de ta vie, Qui se tisse autour de ton âme si sombre ; L'ignominie est reine sous ces décombres, Sa couronne peut enfin briller dans la nuit.
Prédatrices modernes d'un arbre maudit Viennent lentement à toi sans malencombre ; Liens venimeux, agissant dans la pénombre, Empoisonnent ce monde avec perfidie.
Tes errances au royaume numérique, Prendra l'imaginaire et le magique, Peuple perdu dans les méandres d'un écran.
Spectateur de l'absurde et du tragique, Se vide de toute pensée empathique ; Epoque mortifère avide de sang.