Plume calligraphiée, virevoltant poésie, Déshabillant l'ombre d'un contre-jour Habillant les lignes soyeuses velours D'un papier de riz brodé, aux mots chéris.
Calame dessinant fresques et arabesques D'un amour ciselé aux contours tendresse Violons frissonnant l'acoustique romantique Musique de chambre pour une chanson de gestes.
De cascades en rizières, regards attendris Hirondelle du désert, sous ton aile blottie Versant des larmes de pluie, sucrées, fleuries Pour un touareg du Sahel au turban maharani.
Sérénade de fleurs éphémères, rares d'espèce Neige qui perce l'iris, céruses edelweiss Irisantes, douces prunelles qui sans cesse Ensorcellent nos corps et nos âmes de liesse.
Lettre secrète, ajourée discrète, s'entête Et diffuse dans le samovar, l'arôme chaleur D'où jaillit l'émoi de toi, d'un thé douceur Du thé vert, sans sucre, c'est l'heure...