Tu accours aveugle aux firmaments obscurs Je m'écorche à vif aux corps aux murs Tu épures ce sang de larmes endeuillées Je frôle le voile des émotions blessées
Tu composes la musique des mots à venir J'exécute macabre la danse du souvenir Tu brûles au matin tes possibles horizons J'envoie dans tes nuits un ange de guérison.
Tu érotises d'artifices les ombres de ta vie Je fuis leur maléfice et leur fausse magie Tu nourris et abreuves de promesses déçues Je cicatrise et panse leurs paroles éperdues.