C’est intense, effarant, inerte et beau, C’est pur, étonnant, souillé, accablant, C’est froid, glacial, tiède et pourtant si chaud, C’est terrible, excitant, plat et trop grand.
C’est immense, on se perd ! Se retrouver ? Illusion ! La petitesse est lourde… Trop lourde à porter ? Faut la supporter Pourtant ! Et y croire. L’espérance, sourde ?
Non ! Aveugle, mais vitale et belle, Car elle entend le bruit qui se dit Vie, Cela lui échappe : l’illusoire fuit ! Elle Est celle qui seule salue qui lui sourit.
Il faut donc sourire. Mais sans éclat. Sourire pour entrevoir, rien qu’un instant L’espoir. Et crier, s’exposer au fracas, Hurler qu’on veut vivre illusoirement !