Quand je vois vos yeux scintiller à la lumière de la lune Votre regard plein de rêveries brunes J’entends ma raison qui tombe en ruine Ma conscience qui se noie dans ma poitrine
Et l’avalanche de mes émois de ma bouche à la vôtre Me rend euphorique, fait de moi votre apôtre Votre regard flamboyant me donne le vertige Et me fait oublier mes lyriques vestiges
Comme une sirène qui envoute un marin Vous, rien qu’en me tenant la main Vous m’avez enivré, et d’amour rendu fou Je ne veux plus jamais vivre ma vie sans vous
Vous avez dérobé mon cœur Vous m’avez imposé cette candeur M’avez emporté dans cette ivresse virtuose Vous m’avez enfermé dans cette névrose
N’avez-vous pas honte madame D’avoir subtilisé mon âme D’avoir tué de votre charme Mon désir pour toute autre femme
Je vous aime madame, et je suis à vos ordres Mais je dois vous le dire, Vos désirs sont désordre