Quand une fois Sa douce splendeur Brillait sur les gens, divinement aperçues, Les éclairant d’un nouveau, opulent façon Par le portail de Jerusalem, C’est depuis cela que j’ai reconnu, ô merveilleux garçon, Que je t’aime. Il passait sur les palmes Et sous les cris : Hossana ! Toute la Nature Lui obeissait, Comme l’eau miraculeux à la noce de Cana. Gracieusement ondulaient Les sequences De Son esprit, Lui repondaient Les fortes frequences De la foule, Et toutes cettes harmonies Et les cadences Occupaient ma pensée, Que je t’aimais, Mais – ô vilain charmant ! - Les disharmonies Et les decadances De ton orgeuil, elancé Entre tes bleues yeux Detruisaient la gloire jerusalemée De mon Amour et de ta Beauté, Dans laquelle nichait Dieu, Lui, le plus ardemment aimé. Et quand Il marchait entre la foule, Me voyant comme un individu, Des millions de mains, Cherchant leur salut, Mettaient tremblants des branches des palmes Devant Ses pas, Et comme Son visage était beau et calme Et divinement résolu, C’était là que je t’ai reconnu Comme le Christ, que tu n’es pas.