Est-ce temps d’accalmie qui précède ouragan Quand le vent ne souffle et qu’aucun oiseau ne chante ? Croyez-vous ma mie que c’est être élégant Quand l’auvent me camoufle et qu’en l’âme tremblante S’atermoie cet esprit qui vous est fatigant ?
Assis sur cette pierre à ne trouver d’onguent A cette maladie, quand l’envie suffocante Annonce la folie cet air extravagant Qui me targue si fier en la douleur prégnante ; Lors, s’élève une stèle où je pars navigant…
Est-ce sève ou mon sang sous l’ondée rosoyante Entre larme et la pluie qui me rend arrogant Que de croire en la vie, toute lumière absente Que d’Aimer cet ennui qui vous rend chatoyante Au défunt paradis d’un enfer si fringant ?
La rime s’appauvrit quand je vais divagant Et qu’il faille rigueur quand s’écrit Sentiment, Mais dans l’ombre mon cœur vous m’êtes si charmante Que m’emporte agonie et vous, belle ignorante Etes et resterez, source de mon Tourment.