Le siècle avait vingt ans et son rang de vingtième, Quand se pansaient les plaies de nos vaillants Poilus, Et que les Orphelins pleuraient leurs disparus Dans un vibrant adieu au chant du Requiem.
Et bien, vingt ans après, recommença la guerre, Et ses ignominies, et ses pleurs, et ses morts, Epuisant les Humains en meurtrissant leurs corps. Etaient-ils si lointains les dégâts de naguère ?
Nul ne peut empêcher que le Monde entier bouge... Mais pourquoi se bat-on, et coule le sang rouge ? L'Homme est un Loup pour l'Homme en un cruel combat.
Qui donc enfin fondra l'airain de cruauté ? L'Ange doit triompher du Démon ici-bas, En mutant cet airain en canons de beautés !