Le grand Maître des dieux, Jupiter le Romain, Alias Zeus le Grec, trônant au mont Olympe, Entouré de ses Pairs au pouvoir surhumain, Siégeaient au même plan, comme fleurs de corymbe.
Eole se devait de régenter les Vents. Les uns se comportant en délicats Zéphyrs, D'autres vidant les airs de leurs souffles fervents Expulsaient les nuées pour des cieux bleus saphirs.
Ils étaient si nombreux que chacun eut un nom. Qu'ils soient porteurs de froid ou de forte chaleur, Quels que soient les pays, ils formaient l'orphéon Des chants que les forêts savaient mettre en valeur.
Le brûlant Sirocco en plein désert galope. Et l'horrible Tempête, et l'affreux Ouragan, Le Cyclone furieux au regard de Cyclope, Agressent les Humains comme un fol Houligan !
La France a son Suroît; au sud, sa Tramontane, Adorant effleurer les murs de Carcassonne Ou le bas-Languedoc, royaume du platane... Et son Mistral fougueux dans la Vallée du Rhône.
Et les Vents très puissants sur les mers tout en creux, Poussaient les rafiots des Hommes primitifs, Gréés de peaux tendues sur des vieux troncs chancreux, Souvent en perdition au milieu des récifs.
Le Vent procrée par la pollinisation. Il fait fort bien tourner la superbe éolienne, En apportant ainsi la démonstration Qu'Il est aussi charmeur qu'une valse de Vienne.
