Quand la somme des ans forme une pyramide, Exposant un sommet aux faces bien lissées, Quand nos fronts tout ridés en deviennent plissés, Le miroir nous renvoie notre regard humide !
Où se sont donc perdus nos souvenirs d'enfance, Et pourquoi les succès glanés par-ci, par-là, En amour, au travail, chantant a capella, Se sont tus désormais en pleine indifférence ?
Ainsi passe la vie, naissant dans l'allégresse, En prenant une fin, en cadeau de vieillesse. Il nous sied d'éviter les risques de glissade,
En jouissant du temps, du bonheur à l'envi. Partir est naturel, simple lapalissade, Alors que le plus dur... c'est de perdre la vie !