De plaines en forêts, de vallons en collines, Au rythme des chansons fredonnées dans le vent, Soulageant les cœurs lourds par d’étreintes câlines, Une charmeuse voix chanta l’amour fervent.
Ce Poète engagé honora Potemkine, Admira la Montagne, accueillit Aragon, Abhorrant tout récit à l’action mesquine Ou le langage impur maculé de jargon.
Le soleil du Midi envahit de lumière Un merveilleux chanteur convaincu de ses choix, A l’esprit aussi pur qu’une claire rivière, Il connut le bonheur sous le ciel Ardéchois.
Adieu Jean Tenenbaum, adieu cher Jean Ferrat, Ton œuvre, dans nos cœurs, jamais ne périra !