Les Loups chassent en meute au plus profond des bois, Solidaires gloutons de vivante abondance Ils attaquent la biche et son faon aux abois Pour assurer d'instinct leur fière descendance.
Et quand la nourriture, en hiver, devient rare, Ils quittent leur forêt, emportés par l'envie D'affronter les dangers d'inégale bagarre Imposée par l'Humain, au risque de leur vie.
Cette évocation est transposable à l'Homme Emigrant d'un Pays qui ne sait le nourrir, Bravant les océans, dans un ultime somme, Il songe au paradis où l'on ne peut mourir.
Y a t-il trop de loups sur la Planète Humaine, Ou trop de faons tués, tels des enfants maudits, N'y a t-il, ici-bas, de remède à la haine, Occupant des palais tranformés en taudis ?
Une senteur d'Amour doit embaumer le Monde, Afin que le Bonheur préside à notre ronde.