Chimiquement conçue par deux H et un O, Elle est reine de vie aux aspects polymorphes. En couronnant de blanc le Kilimandjaro, Elle abhorre partout les créations amorphes.
Habile, elle s’enfuit des glaciers enneigés Au galop d’un torrent, ardent et dynamique, Empruntant aux vallées leurs couloirs immergés Jusqu’au large delta, domaine halieutique.
En prenant tout son temps, durant son long parcours, L’Eau pénètre le sol à travers sable et pierres Avec art remportant le merveilleux concours Des cavernes sculptées par des Fées joaillères.
Avant de se mêler au superbe océan L’Eau pure des sommets s’est offerte en partage A notre genre Humain, à tout Etre vivant, Sans en revendiquer un quelconque avantage !
Ainsi très enlacée par l’océan furieux, Son corps immaculé déborde de tendresse… Alors, un vent glacé l’emporte dans les cieux, Provoquant dans son cœur une immense détresse.
Elle ressent l’effet d’un changement d’état Un voile de vapeur enveloppe son Etre, Il se met à flotter, nuageux, sans éclat, Tel un altostratus, conclurait l’altimètre !
Avec l’arrêt subit de la surfusion, Cet état nuageux fait sa métamorphose, En générant en lui une confusion De voir un flocon blanc caresser une rose.
Heureuse de trouver sur la Terre une place, Alourdie, cette neige embrasse le glacier Déjà constitué renforçant la cuirasse Au sommet montagneux aussi dur que l’acier.
Et bientôt ce glacier fera naître un torrent, Identique à celui, acteur de cette histoire, En démontrant ainsi qu’il est très cohérent Ce rythme Naturel coloré de Victoire.
