Si tu n'existais pas, ô ! fidèle miroir, Nous ne connaîtrions pas les reflets de notre âme, Emanant du regard d'où jaillit cette flamme Illuminant nos coeurs en quête de savoir.
Tu nous tiens informés tout le long de la vie. La Jeunesse est pour toi facteur de l'espérance Et tu te réjouis de voir notre attirance A mordre avidement dans les fruits de l'envie !
Pas à pas tu nous suis, fidèle au temps qui passe, Et du chemin vécu tu ne fais pas l'impasse. Ainsi compte pour toi le seul mot : Vérité !
Tu es un ami sûr, trop franc quant au Destin, N'as-tu pas, en effet, rabattu ma fierté, Quand tu m'as rappelé que fuyait le matin ?