Le bateau de la Vie, sitôt l'ancre levée, Epris de liberté, vogue vers son destin, Animé du désir de goûter au festin Des mets vivifiants de saveur relevée.
Caboteur besogneux, Voyageur au long cours, Notre vaillant vaisseau évitera l'écueil De sombrer tristement, par le péché d'orgueil, Dans l'abîme sans fond des fautes de parcours.
Satan conduit le bal d'une danse inhumaine, Instillée dans le sang par des poisons de haine, Inhibant ses vaincus d'espoirs fallacieux...
Plaise à DIEU de couler pareille déviance, Injure à la Splendeur des vénérables Cieux, Pour que l'Amour d'autrui meuble la Conscience !