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Louis Lucien PASCAL

Ces sensations

CES SENSATIONS

Ces sensations titubaient lentes
Entre les plantes insolentes
Où l'espérance ne meurt pas
J'essayais de lire leurs pas tout bas
J'essayais de lire leurs pas tout bas

Il me semblait par ce trop bel
Après-midi d'août embrasé
Que ces sensations étaient celles
D'une passion pure à éterniser
D'une passion pure à éterniser

Et je ne me suis pas planté
Le jardin était gorgé d'êtres
Qu'on pouvait voir de la fenêtre
Déchausser des dents en pleine santé
Déchausser des dents en pleine santé

Je me suis faufilé entre eux
Heurtant épines électriques
Fruits trop lourds et regards vitreux
Et je dissimulais ma pauvre trique
Et je dissimulais ma pauvre trique

Plus mal que bien puisqu’à quinze heures
J'ai mangé les glaires en feu
Que me catapultaient les leurres
De mes très chers frères consciencieux
De mes très chers frères consciencieux

Faut pas trop parler de soi-même
Aux oreilles peu aiguisées
J'ai dit beaucoup trop fort je t'aime
Enfant des mondes hospitalisés
Enfant des mondes hospitalisés

Beaucoup trop fort c'est elle et merde
Nulle autre nulle autre entends-tu
Il est des claques qui se perdent
Il en est aussi mon dieu qui te tuent
Il en est aussi mon dieu qui te tuent