Le promeneur est adossé, il s'endort, il s'assoit, La chaleur guillerette éclaire son visage de soie, Troublé par le silencieux bruissement des feuilles dentelées Il souffle, le vent sec du passé !
Sur la petite place déambulent les dormeurs Au regard vide, remplis du soleil moqueur, Elle coule, la petite fontaine ébréchée, Et la pierre chante d'un éclat désabusé.
Au loin, des cris, des pleurs, la banale agitation du villag Les sons guturaux éclatent, lentement emportés Par le tourbillon de feuilles, sur la petite place qu'on ra Animées par les mânes et le vent froid de l'été.
Dans le ciel, les passants croient distinguer Les nuages salvateurs qui se meuvent, Tristes, les gouttelettes narquoises pleuvent, Alerté par la banalité, le promeneur doit se réveiller.