Par un saisissant élan il fut élevé, Par-delà bien et mal, emporté, arraché, La brûme messagère berçait d'un son sourd, Tendrement, le coeur du voyageur fatigué.
Ah connaissance barbare, dois-je lutter ? Toi volupté froide qui ronge son coeur lourd, Pourquoi lui livrer la mélodie de l'espoir Faucheur ? La lune a trépassé par un soir !
Voilà qu'il chûte, l'ineffable reparaît, Coupant alors les alluvions vaporeuses, La dure réalité brise son souhait.
Bientôt passeront les saisons impérieuses, D'un air doux s'exhorteront à le transporter, Mais comment voler avec des ailes coupées ?