Il y a vingt-quatre ans qu’elle est devenue mère, Comme un cadeau du ciel : elle est ma mère à moi. Je lui dois, à coup sûr, la vie et c’est pourquoi Je compose un sonnet qui, en fait, me libère.
Je ne suis pas pour elle un prix sur l’étagère : Je suis son fils aîné, donc son enfant premier, Et je suis presque sûr que dans le monde entier Il n’y en a pas deux dans toute l’atmosphère!
Toujours derrière moi pour guider mon navire Sur l’océan du rêve où je me perds un peu, Ma mère m’encourage à percer le milieu!
Je cède la parole à mon cœur qui veut dire Que si, de l’abhorrer, je n’ai que dix raisons, Celles de l’adorer se comptent par millions!