Elle est là, immobile, à écouter mes plaintes, Sans trouver les bons mots afin de m’apaiser Et sans savoir comment me donner ce baiser Qui enlève la vie sans omettre d’empreintes.
Elle attend sans bouger au-dessus de ma tête, Tel un flambeau d’espoir dans une obscurité Qui enflamme ces cœurs qui fuient la vérité. Je l’observe en silence à l’instar d’une bête.
Nous ne formerons qu’un au-delà de la vie, Au moment où mon corps cessera sa survie Dans un lent va-et-vient qui chatouille le sol.
Par la fenêtre ouverte, Yvan, borgne et alerte, Braque son œil hagard vers cette découverte : Mon âme sur le point de prendre son envol !