Le temps est à la neige au bout de mes cheveux Et ce mal peut s’étendre, hélas ! jusqu’aux racines. Nul battement des cils, ces piètres guillotines, Ne pourrait trancher net mon sourire nerveux.
Je dois ôter mon masque et passer aux aveux Et dire à ce reflet aux pensées enfantines Que sa beauté d’antan se perd sous des ruines. La vérité crue, c’est que mourir je le veux.
Tel un bateau perdu qui ne tient qu’à son ancre, J’attends et je recherche au-delà du miroir La porte de sortie où répandre mon encre.
Finalement, le temps m’a fait un au revoir Lorsque le dernier grain a terminé sa chute Au fond du sablier mettant fin à ma lutte.