Il est cet arbre mort à l’hiver de sa vie. Sa verte canopée ombrageait le sous-bois Où de simples pions obéissaient aux rois Pour assurer sitôt leurs chances de survie.
Ce squelette sylvestre a perdu toute envie De renaître au printemps à l’instar d’autrefois Où peu à peu d’un gant sa main prenait le poids En raison de la pluie qui lui était servie.
Je ne peux détacher mes yeux de ce cadavre Gisant dans ce milieu qui restera un havre Pour la paix de son âme et des autres piliers !
Je me perds sans effort parmi tous les sentiers Formant un labyrinthe exempt de toute orée. N’ai-je qu’une boussole à l’aiguille navrée ?