L'opalesque oeil, par les âges lézardé, Se tourne, implore le ciel maculé, Duquel givre et grisaille sèment Vétusté et morne éclat de gemme.
Le glas évoque, retourne en lui Ces lasses et veules cérémonies Ternies par les grains écoulés, Puis perdues en cette jungle désertée Qu'est la mémoire de l'Homme.
Une sérénade, lui parvenant Comme l'écho de la plus lointaine vésanie, Humecte de larmes ses esprits Pourtant éteints depuis des temps.
Divin oeil aveuglé par moult chagrins, Puisses-tu te souvenir de tes matins... Puise en tes mémoires, ne te referme plus, Ne laisse point le crépuscule jeter son dévolu, Je t'en conjure, car je ne serais plus.