Il y a la foudre lente qui chemine en silence Et puis la terre tremble et s'impose l'absence
On est rempli de l'autre à chacun de nos pas Et chacun de nos rires nous chante le trépas De ce qu'étaient nos vies jusqu'alors ordonnées Autour de certitudes bizarrement agencées
Elle ouvre ces abîmes d'où jaillissent les ombres Et l'on se croit trop faible à en contrer le nombre
Mais il suffit d'un mot pour orner notre front Et relever le coeur et mériter le don