Allongé sur le courant, Porté par le soupir chaud et ascendant, Je survole l’œil désert Et erre sans me soucier des airs Lancinant du quotidien Auxquels naïvement l'on tient Lorsque son monde vacille Car souffle du vent torpille
Cet altruiste cyclone Brise le ciel monotone Et guide les soins Des âmes aux rires lointains Quel splendide tourbillon, Gardien instable des évolutions