Tes lèvres interdites Me frôlent en rêve. La solitude sans trêve M’assaille, me visite. La douleur sottement S’installe pour brûler A feu doux mon jugement :
Rude rancœur redondante Ronfle la douleur latente Répugnante souffrance Rempli d errance.
Brûle loin de moi ; Je me moque bien pour qui ! Je ne veux que toi ; Mais ma vie ne suffit,
Pour t’attirer, Il me faut d’autre attrait. Comment pourrai je les voler ? Adieux je suis condamné !
Je vais errer sans toi Et tu ne me verras pas Quand je te regarderai, Quand je te désirerai. Je serais là pour toi Et tu ne me verras pas. Je ne serai que l’ombre pale Des filles que tu caresseras. Je ne serai que le minable Désespoir qui traîne derrière toi.