Je ne connaissais pas le soleil et ses charmes multicolores Je voulais découvrir les merveilles et l’or Des contrées inconnues à mes yeux Je souhaitais courir sur la sable soyeux Voir l’ambre des épices variées Sentir vivre le sol sous mes pieds Entendre les parfums de lumière Ruisseler tels des onguents de fées Goûter aux fruits, avaler de l’air Parfumé aux souvenirs d’été
Il fallait que je quitte se refrain monotone Des saisons qui s’enchaînent et qui sonnent Ni la fin ni le début D’un temps à jamais perdu Ce noir et blanc cru et froid Trop exigu pour moi Ce résumé fait trop vite D’une histoire mal écrite
Il me fallait oublier Ces hauteurs enflammées Qui rongeaient la beauté L’amour et la clarté Ces notes de couleur ternies par le temps Qui passe et repasse à la recherche d’un avant
Il me fallait partir Sinon par mélancolie périr De l’absence d’un ailleurs Qui se fit attendre bien avant l’heure Me dit-on mais que peut être un mot Face à ce désir cette tornade cet appas Oui je m’en vais si tôt Ne m’en voulez pas…
Le vent d’ailleurs est venu siffler à mes oreilles Les douces mélodies qui remplacèrent les vieilles Il est venu souffler les vapeurs/senteurs d’Orient Et me murmurer de partir pour longtemps