Panse blessures, les moments tendres L'amour s'écoule silencieux, précieux Et si délicieux, à l'orée des cieux Instable feu dévore corps, chaleur Nos grandes flammes, méandres de bonehur Embrasent ces petits yeux noirs de cendres
Le temps suspend son vol, l'heure s'envole Unique croisière sans lendemains Nos coeurs amarrés, attache frivole Et creux des lames où voyagent nos mains
Nos jours sont plus sombres que vos nuits O nos veillées d'armes nocturnes Ses étoiles filantes fuyent l'ennuie
Ses flus lumineux, marées taciturnes O fend cet espoir, douce fatalité Le rêve voile la réalité Et que sépare cette amitié Images flêtris du temps, exorte L'album jauni de natures mortes Souvenirs à jamais, dont l'aube emporte...