Maintenant que tout n'est que désolation Vouée toujours à une vaine adoration Bien que celà semble peu dérisoire De mon vivant l'enfer froid gît, O feu soir
Une vie rongée de remord dans les vers Que l'on écarte, au gré de maints revers Elle s'agîte grouillante nature Jetée en pâture, luit l'ossature
Croque mitaine exhibe la Vilaine Verlaine étrenne ton bas de laine Charmée, mais monture jamais soumise Ils sont déchus, tombés sous son emprise
Des visages sans ages, plein de boue, errent Toujours entre ciel et terre, espèrent La Charogne se fait encore jolie Autour de ses charmes, les hanches dépolies Par le temps qui travaille sa croupe jeune Mais les Corbeaux avides d'elle déjeunent
Elle lorgne vers son cavalier, Oui arrive ! Au galop la sauvée de cette dérive Son regard se vide au fil des tristes saisons Je veux bien croire que tu fusses poison...