Nouvelle saison, nouvelle moisson, nouveaux saints Ces enfants gâtés : des fruits pourris, nourris aux seins Leurs parents : Mort et Guerre de l'Amour et Peines Ont engendré des leurs entrailles, leur marraine Famine couve de sa longue robe, se traine Les progénitures à la solde de leur Reine.
Du haut de son trône, le Chaos contemple le désastre Autour des têtes tournent sans s'arreter des astres Cette terre qui est des notre charmait les Demi-dieux Rendant tous les anges encore de plus en plus odieux Lançant l'armée des ombres à la conquête des régions Des nations plus avides que d'autres, infames légions Celle de nos aïeux, frères d'armes et de sang errent Les éclaireurs, des âmes damnées avalant le temps Alors celle ci prendra une certaine valeur A son accueil, sa couleur, son hâvre de douleur Les fossoyeurs de royaumes aux plaines arides Ont tout à prouver aux yeux des princes apatrides...