L'appetit, me ronge les entrailles, poli Je t'ai aimé un peu , beaucoup, à la folie En perdre la tête mauvais sang. Dieu merci Raison s'est faite reine, pleine de soucis Au loin j'entends le bruit sourd d'un échaffaud, Folie Je t'ai pensée, rêvée, toi qui fut jolie
A deux mains, j'ai creusé toujours, bien en vain ! Mes dits doigts ont caressée bien des lendemains Ma tête réfléchie dans ce miroir sans tain Mon nez afin de sentir l'odeur de tes seins Dévêtue et tendue, les sens étaient en éveil A l'écoute des mains volontaires, réveil
Les fentes sont ces failles à jamais comblées En réponse au désir né, en vie, mort. Troublé Par le reflet factice du miroir au souffle tactile En quête d'un bonheur perdu. Futile idylle
Tu vas et tu viens saison pour combien de temps? Que je puisse sombrer et contempler nauffrage Les affres du temps passé, encensant l'enfant Fruit d'une passion, O possible cépage
Je te maudits comme je t'ai aimé à jamais Jadis paradoxe, je renais à nouveau Abandonnant pour le moment ce lit, caveau Qui m'est cher, naguère ces vices nous charmaient Pourrissent toujours au loin, à l'abir des vers Du haut de ce siècle je contemple les vers Nourris au gré des désolations, j'ai raison En bas je ne vois que la vermine à foison
Alors la mémoire flanche à ton souvenir Jen ne pense plus, à présent l'avenir De grace ne tue pas mes autres rêves Ceux qui ne t'appartiennent pas sont miens, Crève Jalousie pourvu qu'ils riment avec envie Les esprits fertiles s'en nourrissent ravis!!!