L'océan de mes pensées là où je navigue Sans ports d'attaches, sans raison l'esprit divague Corps navire balloté au gré des marées Au coeur démâté, à l'âme désamarrée
Frêle coque chavire sous l'assaut des vagues Les flots naufragent ce poids mort sous la fatigue Mon exil caresse épaves désemparées Dont la mer et océan : musées toujours parés
De ce long voyage aux nombreuses tempêtes La nuit a toujours fait du ciel ma carte Rassurantes étoiles guidées moi. J'écarte
L'exil marin à celui de Bohême en tête Destination où je couche les récits entrants Je fais souvent ce rêve étrange et pénétrant.
29 octobre 2007 Ludovic Lenca (Ile de la reunion). Alexandrin