O vers enfantés l'océan de terre A défaut de procréer la mère Qui avorte d'un amour mort né J'irai baiser les lèvres peinées
Labourez le champs en fleur des morts Au nom des oraisons, des lyres Jouent à en perdre toutes raisons Vantez les mérites, des marturs Ces cordes vibrent à l'unisson Entrailles grouillantes de remords
Gisant les corps nus comme des vers Luisant, enlacés dans les prés verts Murissez les épis verts, moisson Encore une récolte de poison A mettre à feu et a sang, par le fer Point de velour, pour cette terre
Les esprits fertiles s'en nourrissent A jamais rongés les vers dinent Les chairs tendres les ravissent Unis convives se dandinent.