Au loin, à l'horizon, où l'étendue voyage Partir sans remords vers ses contrées, vide esprit Allaitée la soif d'endroit magique où je prie Tes semelles au vent. Chante errance sans âge Ravivant les futurs souvenirs sans ombrage Itentité de chimère, dont je suis épris Décadente identité, Bohême sans prix. Entendre la chanson des gitans, ronde d'image
Bleue, rouge arc-en-ciel, terre et serres parfumées Ondule chevrotant petit air sans nuance Hume chevelure de feu, danse stance Envole moi, cendre de bonheur sans fumée. Morâves violons au cri plaintif, l'errance Eternelle adoucit, le triste coeur en transe.
18 novembre 2007 Ludovic Lenca (ile de la reunion).