Qu'est ce qui nous retient à la vie ? L'amour que j'eusse pour quellequ'une Que j'aurais ? Ne vous méprennez pas cette envie Elle est partie comme elle est arrivée : morne
Oui ses soleils ébouissants, comme des rayons Autant de paillettes, strass pour les mignons Espiègles pièges mais qui tire les ficelles ? Pauvre marionnette, jouet de nos belles...
Illuminé par ces phares, au gré des marées Bercé par les vagues du naufrage. L'ouragan A tout dévasté sur son passage, l'intrigant Blessé surnageant qui veut se l'accaparer ?
Sur le marché des épaves, des trésors Des chimères, oui ces odyssées avides D'histoire sans fin, toujours et encore Jadis et naguère rythmant le vide
Le coeur creux, mangé, rongé, saigné et tué Quel délice, patrie de la misère Seule richesse qui ne peut s'acheter entière Mon Identité de Bohème n'est pas à tuer.