Tu veux bien que le temps se pose et prenne place Au creux d'un abandon proche du souvenir. Sans doute une blessure, un jeu de guerre lasse, Peut-être qu'il est l'heure où nul ne doit venir.
Tu vas bien maintenant que la nuit parallèle Au vieil océan noir dévoile un autre bleu. L'horizon fait du vain et l'azur bat de l'aile, Peut-être avons-nous peur de rire pour si peu.
Tu vois bien! Le printemps n'a plus un seul visage, Une fenêtre jaune embrase un bâtiment. Le soir a fait du ciel un sinistre présage, Peut-être que le cœur ne sait pas qu'il nous ment.
Tu vis bien a présent que l'aurore s'apprête! L'aurore de la corde est terrible parfois. Un nouveau jour s'en vient, un jour que rien n'arrête, Peut-être qu'on en meurt, un peu plus, chaque fois...