Je te dépeins sans fin les câlins du matin Pour qu'enfin tu aies faim du satin de ma main. Viens, rejoins mon dessein, je t'y peins un destin, Fin et si plein d'entrain, qui tient dans ces quatrains.
Si je suis troubadour, c'est afin que, toujours, Ma musique d'amour adoucisse tes jours. Un accord d'alégresse en notes de tendresse, Ma mélodie te laisse un goût plein de finesses.
Un papillon t'effleure en butinant ton coeur: Son aile est ma douceur, mes envies, sa couleur. Il va de fleur en fleur recherchant ton odeur, Un parfum de bonheur qui me remplit d'ardeur.
Au travers de l'essence émise en ta présence, Se devine la danse effrénée de mes sens. Un ballet de désirs fait de notre avenir Un Eden où j'admire un empire à bâtir.
Dans ce temple doré, ton corps est vénéré, Ta chaleur adorée, ton âme célébrée: Une messe d'ivresse où tu me pries, déesse, D'honorer sans cesse ton autel de caresses.