Au Louvre majesté se dressent des passés, Trésors d’éternité d’un monde surpassé. Des dentelles de pierres t’habillent toute entière Retenant la lumière pour te rendre plus fière.
Paris est ton abri, un nid fait d’énergie, Te rendant si jolie le jour comme la nuit. Tu montres tes joyaux et tes bijoux si beaux Qui perlent sans défaut dans l’Apollon héros.
L’histoire pour présent et les arts pour moment Racontent aux passants tout le miroir du temps. Du Nil des Pharaons à la porte des Lions Défilent des salons où règnent les passions.
Les objets déposés de siècles envolés Se laissent admirer par qui sait voyager. Les tableaux alignés dessinent des allées Qui s’ouvrent colorées sur un décor rêvé.
Des momies endormies attendent la magie Que le scribe accroupi grave dans ses écrits. Des signes retranscrits dont bien peu sont compris Ornent tes galeries sur des marbres polis.
Des statues de blancheur défendent ton honneur Telle une armée d’acteurs qui rêve de grandeur. La cour Napoléon découvre une légion De visiteurs qui font la queue pour toute action.
Ô combien tu es belle, Louvre du Carrousel, Chacune de tes ailes t’extirpe du réel ! Tu flottes lentement sur la Seine, serpent Qui naît au Vert galant et coule vers Rouen.