Un jour sans poésie est un arbre sans vie Des racines d'ennui où sèchent les envies. En semant mes écrits, je récolte les fruits Un plaisir qui mûrit dans celui qui me lit.
Dès que viennent les vers, mon esprit se transfère Vers un jardin d'éther aux senteurs de mystère. Chaque mot est un son posé tel un frisson Où rime l’émotion avec les sensations.
Entends ce que je dis, lecteur de poésie, Parce qu'en toi j'écris la mémoire d'oubli. Tu sais ce que j'inscris : un soleil d'infini Eclairant l'amnésie où dort ton âme ici.