Admirez la mise en profondeur De mes sentiments, de leurs couleurs. Vous admettrez ce soir peut être, Que partout le désespoir peut naître.
Enfin passée la première couche, Que jamais le soleil ne touche, Un des vents glacé de mes peines, Le blizzard de ces puissantes haines, Tous les orages de mes dépressions Où se mêlent remords et obsessions Là où la joie est devenue rare, Où désormais sourire est un art, Quand la tristesse est quotidienne Et rire une tâche herculéenne, Le bonheur est tari à jamais Et chaque cœur éternellement voilé.
Vous ne m'avez retiré qu'un masque.
Vous verrez mon âme sans son casque.
Vous saurez alors la détresse Et qui, en ma tête, est maîtresse.