Lorsque, dans le village, à la tombée du soir, Les badauds parlent et chantent tout en titubant, Les vieux racontent encore leurs exploits d'antan ; Je regarde un chemin de traverse. Et je pars.
Je m'éloigne du monde. Je pars loin des cris. Y a-t-il un idéal loin de ces nuées, Des nuages sombres qui m'empêchent d'aimer ? La Terre ne suffit pas là où tout me nuit.
Je n'attendrai pas la même lueur d'espoir Qui vient souvent nous éclairer dans le noir ; Je sais que tout est vain là où je resterai.
Je n'ai jamais su ce qu'il y a au delà Et tel un oiseau noir qui s'illuminera, Je saurai quand dans l'abîme je tomberai.