Je me souviendrai de toi toute ma vie, Toi, que j’aime en cachette d’un fol Amour. Il me manque ce Courage avec envie De te prendre dans mes bras pour toujours.
Il me manque cette hargne et ce Courage De te dire la pure sincère Vérité, Et vivre ensemble au bord du rivage, Ce très bel Amour sain tant mérité
Je me souviens encore de notre rencontre Coincés sous la pluie tu m’offrais ton aide, Tu m’accompagnais serrés l’un à l’autre Au coin de cette impasse sombre et très laide.
Je n’oublierai jamais cette belle odeur Qui pendant un court instant m’enivra Et pénétrant mon être tel un fraudeur, Envahissant mes sens, me captura.
Je ne sais si elle frissonnait de froid Car elle ne portait qu’un léger châle rose, Par ce temps de vents et de pluies moroses, Où tremblait-elle de ma présence d’effroi ?
Une robe simple montrait son cou en émoi. Un visage tendre dévoilait sans pudeur Une frêle poitrine et sa juste loi en croix, Avec tout son respect et toute sa grandeur.
Il me manque cette hargne et ce courage De pleurer à tes pieds cet Amour inavoué. A chaudes larmes, sur ce fier timide visage Peut-être arriverais-je à t’amadouer ?
Il me manque cette hargne et ce courage Chaque fois que monte en moi le désir De t’étreindre dans mes bras et envisage, De mordre tes douces lèvres, te faire mal de plaisir.
Ô Mon Bel Amour, je t’aime en secret Chaque jour je te guette matin et soir La nuit, dans mes rêves je pleure dans le noir. Et le matin, se lève un autre jour discret...