Avec ses vieilles chansons il parcourt les chemins, Balançant d’un côté comme de l’autre sa musique, Chansonnettes à refrains de ses poèmes féeriques. Dansant au gré de sa celtique harpe entre ses mains Et des gamins heureux suivaient son gai destin, Faisant autour de lui une très belle ronde sphérique. Galopant de temps à autre pour suivre ce lutin, Habillé de haillons rapiécés et rustiques. Invitant les oiseaux, sentir le romarin. Jouer et rire dans cette allégresse magique. Kermesse ambulante avec un manège divin. Le ciel les regardait d’un sourire angélique, Moineaux et rossignols les accompagnaient sereins. Nuée d’hirondelles sur leurs têtes signe mirifique. Oubliant l’école je les suivais sans dessein, Pensées perdues dans des réels rêves poétiques Que mon esprit s’oublie dans ce fabuleux train Réservé seulement aux rêveurs chimériques. Sensations de plaisirs comme bébé dans son bain. Témoin de sa médaille d’or aux jeux olympiques, Un sentiment de bien-être calme et souverain Vous anime dés que vous voyez cette horde mythique. Wagon après wagon la troupe monte comme le levain Xeres enivrant de ces instants euphoriques. Yeux d’innocents se moquant des plus vilains, Zéphyr emportant pour toujours ces rêves enfantins.