Je m’en veux de t’avoir connu, Mais tu es venu à mon insu ! Me déranger dans ma maison, Dans mon affliction, sans raisons.
Depuis ce jour-là mes yeux rougis D’avoir assez pleuré la nuit A le lueur d’une bougie Dans ces silences pleins de bruits.
Je m’en veux de t’avoir connu, Le jour de ma séparation Qui fût celui de ma désolation Et de mon bonheur disparu.
Mon cœur déchiré de chagrin Mes yeux pleins de Douleurs Mon âme abattue sans témoins, Crier à l’invasion du malheur.
J’étais désespérée, la folie S’est emparée de mon corps Je me sentais prés de la mort Oubliant tout de cette laide vie.
Chaque jour pour moi est un calvaire Et la nuit, une tombe funéraire Je priais ce Dieu impuissant A réagir sans se lassant.
J’essayais tous les antidotes De l’oubli à la longue Patience Et n’oubliant pas la piété, Evoquant les Saints et les Sciences Nul ne peut combattre cette torpeur Sauf peut-être …la prière… !