Ma star provinciale, mon santon provençal, Ma sentinelle et mon David pleurent: ils aimaient Tes vers vigoureux qui savaient les animés. Qui s'enivrera de ma beauté sans festival?
Au levant, tu plaisantais avec mes cigales Qui riaient. Et ma canebière était armée Pour tuer l'ennui. Mes pins étaient allumés. Au couchant, tu jouais avec mon froid Mistral.
Reviens! j'ai besoin de mes poètes d'ivoire. Qui m'édifiera d'autres sonnets pour y voir? La fumée des robots phocéens m'asphyxie,
L'électricité de mon métro me paralyse, Et dans l'eau sale du vieux port je m'enlise: Reviens! J'ai besoin pour vivre de poésie.