Le poète offre son bien le plus précieux à Webnet. Qu'importe nos lambeaux de vie livrés en pâture A quelques visiteurs tentés de voler notre futur! Il est bon de me dire qu'existent d'autres poètes.
Pour le plaisir d'être lu, le poète devient imprudent. Qu'importe le risque à être publier via Internet! Nous y découvrons d'insoupsonables talents. Tout à coup, je me sens moins seule sur cette planète.
Qu'importe! Nous partageons notre souffrance légendaire En innondant le réseau de nos vers connectés Par l'intermédiaire de nos ordinateurs tourmentés.
Qu'importe! Nous mêlons notre tristesse solitaire. Comme par magie, ma romantique démence Sous les feux de la rampe tire sa révérance.