L'hiver défiguré se glisse dans les fissures Des murs salés de mes larmes qui résonnent. Dehors! les arbres dénudés se contorsionnent. L'insomnie est à mon corps comme une armure!
L'heure désinvolte tisse sa fine toile d'azur Dans laquelle mes rêves aphones s'emprisonnent. Ma mémoire s'écaille des mots qui frissonnent. L'insomnie est à mon âme comme une morsure!
Alors que la nuit se vide de ses étoiles lentement, L'horizon fécond s'étire dans un long bâillement: Des couleurs à d'autres couleurs s'additionnent!
Alors que le jour nouveau à l'insomnie fusionne, La tristesse se jette sur les vitres de mes yeux noirs: Un monde virtuel vie derrière nos beaux miroirs!