Tes mots ne remplaceront jamais tes bras et ton corps. Tu auras beau écrire, écrire et écrire encore Tes mots ne remplaceront jamais ton tendre amour. Car ce ne sont pas tes mots qui arrivent de si loin Mais de ta présence dont j'ai absolument besoin: J'aurai beau lire et lire encore tes mots, nuit et jour, Je ne peux les étreindre, malgré ma bonne volonté.
Si je pouvais déconnecter mes mots de la réalité, Ils déshabilleraient mes pensées m'arrachant du présent. La distance envahirait le labyrinthe de mon subconscient. Aussi, il n'y aurait plus aucune notion de temps: Enfin! Je pourrai te voir, mais surtout te toucher.
Alors, quand un manque de toi me jette dans le néant Je me rattrape prestement à ce monde parallèle où mes mots Inlassablement, embrassent lascivement tes mots Qui me rapproche de Marseille, comme un aimant.